Un livre qui s’adresse aux friands de nature et de récits d’aventures initiatiques
Le bout de la route est un journal de bord, le carnet d’un double chemin, d’une échappée dans un désert d’épinettes, de roches et de rivières. L’autrice, se préparant au deuil d’une amie chère, roule dans l’éblouissante beauté sauvage du Nord québécois et du Labrador, croise les pistes d’ours et d’orignaux, surplombe les lacs à l’aurore, laisse derrière elle l’artifice, les bruits et la fureur du monde. Elle trace à son insu une route du dedans, en soi, celle qui arrête le temps, celle du souvenir, des réminiscences et des confidences livrées à l’oreille du vent.
Formidable conteuse, Monique Durand relate une expédition routière en été dans le Nord-Est québécois et terre-neuvien, suivie d’une autre, cette fois en train et en hiver, à Schefferville, au cœur de la péninsule labradorienne. Chaque partie de ce récit-épopée est mise en relief par la correspondance à une amie en fin de vie, de l’autre côté de l’océan. On médite ici sur la vie et surtout sur le sens qu’on lui donne.